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La Bible - Coffret
Collectif
Louis Isaac Lemaître de Sacy (traduit par)
Date de parution : 21/07/2003
Éditeurs :
Bouquins

La Bible - Coffret

Collectif

Louis Isaac Lemaître de Sacy (traduit par)
Date de parution : 21/07/2003

La Bible est le livre le plus lu à travers le monde. Elle constitue, avec l'Antiquité grecque, l'un des deux fondements de la civilisation occidentale. Pour des millions d'hommes, elle...

La Bible est le livre le plus lu à travers le monde. Elle constitue, avec l'Antiquité grecque, l'un des deux fondements de la civilisation occidentale. Pour des millions d'hommes, elle demeure le témoignage de la Révélation du Dieu unique dans le chaos de l'histoire. Mais elle a aussi fourni à...

La Bible est le livre le plus lu à travers le monde. Elle constitue, avec l'Antiquité grecque, l'un des deux fondements de la civilisation occidentale. Pour des millions d'hommes, elle demeure le témoignage de la Révélation du Dieu unique dans le chaos de l'histoire. Mais elle a aussi fourni à la littérature universelle quelques-uns de ses textes les plus éclatants le Cantique des cantiques, le livre de job, les Prophètes.
Les traductions de la Bible sont innombrables. La plus belle jamais réalisée en France est celle que nous devons au siècle de Louis XIV De prestigieuses personnalités de Port-Royal, telles que Pascal, Nicole et Arnauld, y ont collaboré. Mais le maître d'ouvre en fut Lemaître de Sacy. La traduction qui porte son nom a fait autorité pendant plus de deux siècles.
Monument de la foi, elle est aussi un monument de la langue française, comparable à la Bible de Luther en Allemagne ou à celle du roi Jacques en Angleterre. Son importance littéraire n'est pas moins grande que son importance religieuse. La Bible de Lemaître de Sacy a été la Bible de Victor Hugo et de Rimbaud.
Philippe Sellier, professeur à la Sorbonne.

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EAN : 9782221913369
Façonnage normé : COFFRET
Format : 132 x 198 mm
Bouquins
EAN : 9782221913369
Façonnage normé : COFFRET
Format : 132 x 198 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • PatrickCasimir 15/09/2017
    J'ai vécu aux côtés D'une Dame En qui Dieu s'est complu Car son âme Etait belle, habitée Par l'Amour. A des enfants perdus Alentour Elle offrait compassion Et accueil. Je l'appelais Marraine. A son seuil, Chacun trouvait raison D'aborder Marie-Louise, sans peine Pour parler Des coups reçus du Sort, Des soucis Aussi noirs que la Mort. Du crédit Qu'elle lui ferait encore En sa morne Epicerie sans or, Mais sans borne En générosité. Elle puisait Sa force, son espoir, Et sa paix, Dans les textes sacrés, Dont les Psaumes Qu'elle lisait chaque soir… Ah ! quel baume !!... ...Que cette BIBLE qu'elle m'a si souvent racontée, Et que j'ai si souvent lue !! Pat.
  • Henri-l-oiseleur 28/03/2016
    Je ne saisis pas très bien pourquoi la couverture du Livre de Job est celle de l'édition de la Bible complète dans sa version de Port-Royal publiée par Robert Laffont. Le livre biblique de Job (dont le nom hébreu, Iyov, dérive de la racine signifiant "ennemi") est le plus beau, le plus difficile, le plus poétique de tous les livres de la Bible hébraïque. C'est dans son texte que l'on trouve le plus de mots jamais attestés ailleurs (hapax) et c'est là que la plus splendide imagerie poétique se déploie. Cette imagerie n'est pas un simple ornement, elle participe de la réflexion, car il s'agit de méditer sur la place de l'homme dans l'ordre universel voulu par Dieu : la raison seule n'y suffit pas, il faut la poésie du coeur, du langage et des yeux. Cette place est donc mystérieuse, puisque Job, l'homme juste (mais pas l'homme bon), qui est "en règle" avec la Loi divine, ne comprend pas pourquoi il souffre et traverse des malheurs terribles au lieu d'être récompensé de sa justice. Cette question avait été déjà traitée à Babylone, dans le fameux poème du Juste Souffrant, mais l'assyriologue Jean Bottéro n'hésite pas à proclamer la supériorité évidente du texte hébreu sur les anciennes versions akkadiennes. Le christianisme, avec sa notion de souffrances vicaires (le juste souffre à la place, et en faveur, des méchants) propose une solution au problème de Job. Les amis de Job, qui l'accompagnent dans sa souffrance, tentent de le persuader qu'il a quelque faute cachée que Dieu lui fait payer. Mais à la fin, Dieu innocente Job et rouvre la question du Juste souffrant sans y répondre. L'abondante littérature consacrée au livre et au problème du mal pourra intéresser le lecteur, mais on n'oubliera pas que le livre, dans sa puissance, laisse la question ouverte et nous place devant le scandale de la souffrance de l'innocent sans proposer de réponse. A chacun de nous de prendre position dans le mystère et face à lui.Je ne saisis pas très bien pourquoi la couverture du Livre de Job est celle de l'édition de la Bible complète dans sa version de Port-Royal publiée par Robert Laffont. Le livre biblique de Job (dont le nom hébreu, Iyov, dérive de la racine signifiant "ennemi") est le plus beau, le plus difficile, le plus poétique de tous les livres de la Bible hébraïque. C'est dans son texte que l'on trouve le plus de mots jamais attestés ailleurs (hapax) et c'est là que la plus splendide imagerie poétique se déploie. Cette imagerie n'est pas un simple ornement, elle participe de la réflexion, car il s'agit de méditer sur la place de l'homme dans l'ordre universel voulu par Dieu : la raison seule n'y suffit pas, il faut la poésie du coeur, du langage et des yeux. Cette place est donc mystérieuse, puisque Job, l'homme juste (mais pas l'homme bon), qui est "en règle" avec la Loi divine, ne comprend pas pourquoi il souffre et traverse des malheurs terribles au lieu d'être récompensé de sa justice. Cette question avait été déjà traitée à Babylone, dans le fameux poème du Juste Souffrant, mais l'assyriologue Jean Bottéro n'hésite pas à proclamer la supériorité...
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  • Henri-l-oiseleur 03/10/2015
    Version de Port-Royal, en français du XVII°s. La langue ne pose aucun problème, et c'est une Bible française, très noble et très belle.
  • colimasson 09/07/2015
    Job est un homme juste et fidèle à Dieu. Il possède sept fils et trois filles, sept mille brebis, trois mille chameaux, cinq cent paires de bœufs, cinq cent ânesses et des serviteurs à foison. Il mène une existence heureuse et paisible, jusqu’au jour où le sort décide de ne plus le lâcher et lui envoie infamie sur infamie. Ses possessions sont détruites, mais il reste fidèle et confiant. Alors, la lèpre l’envahit de la peau jusqu’aux os. C’est une mue cruelle et profonde. Job se lamente. Pourquoi Dieu punit-il le bon, le juste et le fidèle ? Trois amis viennent à la rencontre de Job. Chacun d’entre eux se charge d’apporter une explication, l’un montrant à Job l’illusion de sa puissance matérielle, l’autre se chargeant de dévorer les dernières énergies du juste, et le dernier représentant l’activisme hypocrite des bonnes œuvres. Job les méprise : il sait bien qu’ils ont tort. Arrive alors le quatrième ami, Elihou, qui dénonce les discours dogmatiques des trois personnages précédents. Elihou permet à Job de cerner plus distinctement le secret de son accomplissement, mais il ne peut pas se mettre à la place de Job. La découverte ne peut se faire que de l’intérieur, dans le silence. Dieu finit enfin par intervenir pour achever le parcours de Job, remplaçant la souffrance par la révélation intérieure. Le Livre de Job permet avant tout de répondre aux doutes des fidèles qui se demandent comment le malheur peut s’abattre sur le destin d’un homme juste et pieux. L’explication nous est fournie dès les premières lignes et nous place, pour le reste de la lecture, dans la situation du Dieu omniscient qui observe le désespoir de l’homme. Job est à la fois touchant et misérable, mais il dispose aussi de suffisamment de courage pour intégrer ses énergies contradictoires et les résoudre en une trinité apaisée. Rares sont ceux qui n’ont jamais vu le sort se déchaîner sur eux sans penser qu’il s’agissait là d’une punition injuste… rares sont donc ceux qui ne comprendront pas la souffrance de Job. Quant à savoir si tout le monde peut faire preuve d’autant de sagesse que lui dans l’acceptation de son sort, c’est une autre histoire… Job est un homme juste et fidèle à Dieu. Il possède sept fils et trois filles, sept mille brebis, trois mille chameaux, cinq cent paires de bœufs, cinq cent ânesses et des serviteurs à foison. Il mène une existence heureuse et paisible, jusqu’au jour où le sort décide de ne plus le lâcher et lui envoie infamie sur infamie. Ses possessions sont détruites, mais il reste fidèle et confiant. Alors, la lèpre l’envahit de la peau jusqu’aux os. C’est une mue cruelle et profonde. Job se lamente. Pourquoi Dieu punit-il le bon, le juste et le fidèle ? Trois amis viennent à la rencontre de Job. Chacun d’entre eux se charge d’apporter une explication, l’un montrant à Job l’illusion de sa puissance matérielle, l’autre se chargeant de dévorer les dernières énergies du juste, et le dernier représentant l’activisme hypocrite des bonnes œuvres. Job les méprise : il sait bien qu’ils ont tort. Arrive alors le quatrième ami, Elihou, qui dénonce les discours dogmatiques des trois personnages précédents. Elihou permet à Job de cerner plus distinctement le secret de son accomplissement, mais il ne peut pas se mettre à la place de Job. La découverte ne peut se faire que de...
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  • Floyd2408 26/09/2013
    Il est difficile d 'émettre une critique constructive sur ce texte légendaire ou de grands noms ont été influencer par ce récit biblique que ce Job instrument d'un Dieu ...Pierre Assouline dans son livre Vies de Job nous livre les méandres de ce récit au fil des siècles ..... Pour ma part étant non croyant ...je reste assez perplexe par la foie de Job qui dans la misère la plus redoutable garde cette flamme ...cet espoir ...mais est ce en Dieu ou en la destinée des destins ......
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