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Les Contes de Canterbury et autres œuvres
André Crépin (traduit par), J. J. Blanchot (traduit par)
Date de parution : 08/04/2010
Éditeurs :
Bouquins

Les Contes de Canterbury et autres œuvres

André Crépin (traduit par), J. J. Blanchot (traduit par)
Date de parution : 08/04/2010

Voici pour la première fois rassemblé (et traduit en français) l’oeuvre complet de Geoffrey Chaucer, le poète anglais le plus célèbre, Shakespeare excepté. Chaucer est surtout connu pour ses contes...

Voici pour la première fois rassemblé (et traduit en français) l’oeuvre complet de Geoffrey Chaucer, le poète anglais le plus célèbre, Shakespeare excepté. Chaucer est surtout connu pour ses contes grivois, mais Les Contes de Canterbury ne se réduisent pas à ces fabliaux. Troïlus et Criseyde est un grand hymne...

Voici pour la première fois rassemblé (et traduit en français) l’oeuvre complet de Geoffrey Chaucer, le poète anglais le plus célèbre, Shakespeare excepté. Chaucer est surtout connu pour ses contes grivois, mais Les Contes de Canterbury ne se réduisent pas à ces fabliaux. Troïlus et Criseyde est un grand hymne à l’amour, dont le personnage de Pandare allège la gravité. D’autres longs poèmes traitent du deuil, de la renommée, de la fidélité. Chaucer n’impose aucune solution, il s’amuse à en suggérer plusieurs, aiguisant l’imagination, l’intelligence et la bonne humeur du lecteur autour des thèmes immortels de l’amour, de la mort, de l’argent, du libre arbitre. Prosateur, il ose traduire le latin philosophique de Boèce ou inventer l’anglais technique de manuels d’astronomie. Vrai créateur, il transmue ses sources. Chaucer est un humaniste, un humaniste du XIVe siècle, aussi familier des princes et des marchands que des livres.
Les introductions et les notes, les bibliographies, le répertoire explicatif des noms propres, le résumé des notions importantes font de cet ouvrage une petite encyclopédie du Moyen Âge. Le Prologue général des Contes de Canterbury et la « Nuit d’amour de Troïlus et Criseyde » sont donnés en version bilingue, afin qu’on apprécie au plus près la langue et la technique du « père de la poésie anglaise ».
André Crépin.

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EAN : 9782221109830
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 1696
Format : 132 x 198 mm
EAN : 9782221109830
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 1696
Format : 132 x 198 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • oiseaulire 01/08/2018
    Distrayant, varié, instructif, malicieux ou émouvant, de lecture aisée. La traduction d'André Crépin y est sûrement pour beaucoup. Certains la trouvent anachronique. C'est possible, mais sans elle je n'aurais jamais lu cette oeuvre ! Les grands thèmes moyenâgeux sont présents, mais je préfère nettement Chaucer à Boccace. Je suis fan !
  • Funrider 18/01/2018
    Après avoir lu le Décaméron de Boccace (écrit autour de 1350) il y a un an je me dis naturellement que ça se ressemble beaucoup : plusieurs contes sont très similaires et on se dit qu’il y a du plagiat dans l’air. Chaucer, ayant beaucoup voyagé à travers l’Europe occidentale pour ses activités diplomatiques, a certainement lu l’œuvre de Boccace durant ses pérégrinations, s’y inspirant énormément pour son œuvre « les Contes de Canterbury », qui aurait été écrite, elle, autour de 1380. Néanmoins cette œuvre a une valeur propre, qui repose autant sur le fond (les contes en eux-mêmes et la manière dont les contes sont portés par leurs conteurs) que sur la forme (le style d’écriture de ces contes). C’est d’ailleurs ce qu’écrit André Crépin dans la préface de la version que j’ai lue « Ce qui importe n’est pas la nouveauté de l’intrigue mais le ton et la mise en perspective ». Le fond tout d’abord avec la diversité des contes, narrés par un groupe de pèlerins représentant toute une frange de la population d’alors : un chevalier et son écuyer, des personnes d’Eglise (une prieure, une nonne, un aumônier, un moine, un frère mendiant, un curé), des artisans (commerçant, charpentier, tailleur, teinturier, tisserand, meunier), et d’autres : un universitaire, un juriste, un cuisinier, un marin, un médecin, une bourgeoise, un économe, un régisseur, un huissier, un aubergiste, etc, et Chaucer lui-même. Les contes narrés sont pensés comme le miroir de la société et la morale des contes est bien souvent adaptable à notre société actuelle, tout comme les Fables de La Fontaine. J’ai particulièrement été impressionné par la densité du dernier conte, celui du curé. Quasiment 100 pages sur les péchés capitaux, leur définition, comment s’en prémunir et résister ou comment faire pénitence si on y a cédé. Un vrai prêche d’Eglise puissance xxl. Sur la forme ensuite avec une variation dans le style utilisé pour chaque conte. Chaucer utilise parfois la prose et plus souvent le vers, en rimes, ou non, mais avec tout le talent d’un poète qui choisit ses mots pour en augmenter la signification et l’effet.Après avoir lu le Décaméron de Boccace (écrit autour de 1350) il y a un an je me dis naturellement que ça se ressemble beaucoup : plusieurs contes sont très similaires et on se dit qu’il y a du plagiat dans l’air. Chaucer, ayant beaucoup voyagé à travers l’Europe occidentale pour ses activités diplomatiques, a certainement lu l’œuvre de Boccace durant ses pérégrinations, s’y inspirant énormément pour son œuvre « les Contes de Canterbury », qui aurait été écrite, elle, autour de 1380. Néanmoins cette œuvre a une valeur propre, qui repose autant sur le fond (les contes en eux-mêmes et la manière dont les contes sont portés par leurs conteurs) que sur la forme (le style d’écriture de ces contes). C’est d’ailleurs ce qu’écrit André Crépin dans la préface de la version que j’ai lue « Ce qui importe n’est pas la nouveauté de l’intrigue mais le ton et la mise en perspective ». Le fond tout d’abord avec la diversité des contes, narrés par un groupe de pèlerins représentant toute une frange de la population d’alors : un chevalier et son écuyer, des personnes d’Eglise (une prieure, une nonne, un aumônier, un moine, un frère mendiant, un curé), des...
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  • polarjazz 26/11/2017
    Je suis néophyte en ce qui concerne la littérature médiévale. Et j'ai été surprise par la modernité des Contes de Canterbury. Il y a un récit, une étude des psychologies de chacun des personnages, des intrigues et leurs dénouements. Ce n'est pas un roman de chevalerie. J'y ai quand même entrevu une comédie de mœurs du Moyen Âge. Le hasard réunit plusieurs voyageurs effectuant un pèlerinage au tombeau de saint Thomas de Canterbury. Afin de dissiper l'ennui du voyage, chacun des protagonistes raconte une histoire. Ces contes révèlent la personnalités des acteurs et la société médiévale britannique. C'est écrit en vers et en prose. C'est une oeuvre intéressante.
  • The_Noir 16/10/2017
    Grand classique de la littérature anglaise, Chaucer suit la tradition de Boccace où un récit fédérateur est prétexte à rassembler non seulement des contes mais la psychologie des personnages qui les rapportent. Chaucer évoque un pèlerinage où pour tuer le temps, des conteurs se racontent leurs histoires, souvent humoristiques ou satires de la société. Tout l'art de l'écrivain sera de donner à ses différents conteurs, chair et densité au point que chacun des contes prend sa vraie valeur dans la bouche et le statut de celui qui le narre.
  • faby1 03/04/2014
    Un incontournable de la littérature médiévale anglaise. Un recueil de contes, nouvelles et fabliaux où se rencontrent tous les styles narratifs d'alors, des histoires les plus édifiantes aux fabliaux les plus grivois.
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