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Romans et récits autobiographiques
Martin Eden - Les Pirates de San Francisco - La Croisière du Dazzler - Les Vagabonds du rail - Le Peuple de l'abîme...
Date de parution : 18/02/2010
Éditeurs :
Bouquins

Romans et récits autobiographiques

Martin Eden - Les Pirates de San Francisco - La Croisière du Dazzler - Les Vagabonds du rail - Le Peuple de l'abîme...

Date de parution : 18/02/2010

Le plus beau des romans de Jack London, c'est sa vie. En romançant à peine ses aventures, ou en les racontant directement, il a puisé dans son existence l'inspiration d'une huitaine de livres réunis dans ce « Bouquins ».

Jack London : 1876-1916. Quarante années de vie remplies par une cinquantaine de volumes, des pièces de théâtre, des poèmes, des articles et reportages, des discours enflammés pour la cause...

Jack London : 1876-1916. Quarante années de vie remplies par une cinquantaine de volumes, des pièces de théâtre, des poèmes, des articles et reportages, des discours enflammés pour la cause du socialisme. Une vie brève et dense à laquelle il mit fin lui-même comme l'avait déjà fait le héros de...

Jack London : 1876-1916. Quarante années de vie remplies par une cinquantaine de volumes, des pièces de théâtre, des poèmes, des articles et reportages, des discours enflammés pour la cause du socialisme. Une vie brève et dense à laquelle il mit fin lui-même comme l'avait déjà fait le héros de son roman autobiographique, Martin Eden. Jack London est mort dans son ranch de Glen Ellen, à quelques heures de cheval de sa ville natale, San Francisco. Il n'avait cessé de parcourir le monde, la société, la vie dans tous les sens possibles : marin et chasseur de phoques, chômeur et vagabond du rail à travers les États-Unis et le Canada, clochard dans les bas-fonds de Londres, boxeur, chauffeur dans une centrale thermique, repasseur dans une teinturerie pour payer ses inscriptions à l'université, mineur au Klondike pendant la ruée vers l'or de 1898, ou encore correspondant de guerre en Corée et au Mexique...
Sa vie mouvementée a été dominée par la nécessité de se mettre en scène dans une série de rôles inspirés par la réalité d'une naissance illégitime, d'une enfance malheureuse, et l'emportement de passions précoces : pour les livres, l'aventure et la réussite, mais aussi pour la cause du peuple qui détermine son adhésion au  Socialist Labor Party, dont il se voudra le porte-parole jusqu'à la veille de sa mort.

 

Ce volume contient : Martin Eden ? Les Pirates de San Francisco ? La Croisière du Dazzler ? Les Vagabonds du rail ? Le Peuple de l'abîme ? La Croisière du Snark ? La Mexique puni ? Le Cabaret de la dernière chance

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EAN : 9782221113981
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 1280
Format : 132 x 198 mm
EAN : 9782221113981
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 1280
Format : 132 x 198 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • candlemas 14/11/2018
    Non, les enfants, Jack London n'a pas écrit que Croc-blanc et L'Appel de la forêt, et il me faut rendre hommage à cette édition Bouquin de Robert Laffont grâce à laquelle j'ai pu découvrir ce grand auteur, prolifique, sous ses différentes facettes. Buck, inspiré du thème darwinien de la lutte pour la vie, ce chien qui retourne à la vie sauvage, malgré la rudesse et et la peur, déçu par les trahisons de la vie domestique, c'est lui, c'est Jack London. Jack London, dans sa vie et son oeuvre, incarne comme son personnage une version désenchantée, mais tellement plus charnelle, du Mowgli de Kipling. Ouvrant ce recueil de romans et récits autobiographiques, l'écrivain famélique qui lutte pour se faire reconnaître sans perdre son âme donne le La, en contestant par son apprentissage malheureux le surhomme de Nietzche. Bien sûr, Jack London connaîtra, lui, le succès, mais estimera toujours son oeuvre incomprise. Or, la quête de reconnaissance pouvait aller, pour cet homme avide de vie et d'émotion forte, jusqu'aux pensées suicidaires ... aussi, pour moi, ne parler que de Croc-blanc le concernant, c'est le tuer un peu. Merci Martin Eden. Jack London est aussi un écrivain de la mer. Lui qui mourra en 1916 des suites de son voyage autour du monde à bord du Snark -probablement l'un des grands amours de sa vie- , n'aura pas attendu sa fortune d'écrivain pour s'embarquer, n'ayant rien à envier à RImbaud et Henri de Monfreid. Dès l'âge de 15 ans, ce prolétaire -on y reviendra- quittait son travail à la conserverie de la baie de San Francisco, pour répondre à l'appel du large... et du gain. achetant son premier sloop pour devenir pilleur d'huîtres. Puis, sur les traces de Moby Dick -ou presque-, on le retrouve deux ans plus tard croisant le détroit de Bering à la chasse au phoque. Les Pirates de San Francisco, La Croisière du Dazzler et le Cabaret de la Dernière chance, d'autres nouvelles encore, relatent cette tranche de vie. Côté face, Jack London se met en scène dans les Pirates de San Francisco comme ex braconnier converti, désormais membre de la patrouille de pêche. Côté pile, il nous révèle sa rencontre avec un autre compagnon, qui l'accompagnera tout au long de sa courte vie : l'alcoolisme. Enfin, Les Vagabonds du Rail et le Peuple de l'Abîme sont là pour nous rappeler que ce lecteur attentif de Marx, écrivain engagé, sait de quoi il parle quand il évoque les "exclus" du rêve américain. Ce trimardeur -durant une partie de sa vie- nous évoque avec la gouaille d'un Léo Malet californien ses démêlées avec les rosses et l'art de se cramponner sous un train pour voyager à l'oeil... mais c'est dans le Londres du Peuple de l'Abîme, qu'il explorera plus tard comme journaliste "infiltré" que son engagement socialiste se révèle le plus clairement, avec la force réaliste et charnelle d'un grand humaniste. Reporter, explorateur et formidable conteur, Jack London l'est aussi dans Le Mexique Puni et maintes autres nouvelles. Dans la Croisière du Snark, au contraire, au delà de l'invitation au voyage, se révèle l'intimité d'un être complexe, d'ombre et de lumière, qui, derrière l'aventurier que rien ne semble effrayer, écrivain reconnu, s'observe avec lucidité face au néant. Suur la fin de sa vie -à même pas 40 ans- , il semble contempler ses doutes, ses peurs, ses addictions et passions, les confronter à une vie et à une oeuvre créative -qui, chez lui, ne font qu'un- . Le vertige d'un ciel muet semble souvent l'emporter sur cette incroyable vitalité terrienne qui le porte dans sa course effrénée. Aussi, à la fois lumineux comme Saint-Ex et ténébreux comme Gainsbarre, après une vie de questionnement permanent, de découverte de soi, des forces sociales et naturelles, de lutte sans compromis pour une vie libre à 360 °, Jack London disparaît en 1916 tel une étoile filante, sa vie brûlée au gasoline, mais en un trait de lumière ô combien magnifique ! Non, les enfants, Jack London, ça n'est pas que Croc-Blanc. Même si son écriture est parfois lapidaire au point de sembler sommaire -mais peut-être faut-il le lire en anglais ?...- , cet homme là est pour moi à mettre au panthéon de ces écrivains qui... comment dire... nous font toucher du doigt les blessures du Christ ! Aux côtés de Steinbeck, Hemingway, ou Malraux, Jack London parle à la fois à l'intelligence, au coeur et aux tripes... avec la liberté de ton et la beauté sauvage d'un chien-loup retourné à la vie sauvage. Des ruelles de Londres à la baie de San Francisco, du Yukon au détroit de Bering, sa voix résonne depuis longtemps et pour longtemps dans mon âme de lecteur. Non, les enfants, Jack London n'a pas écrit que Croc-blanc et L'Appel de la forêt, et il me faut rendre hommage à cette édition Bouquin de Robert Laffont grâce à laquelle j'ai pu découvrir ce grand auteur, prolifique, sous ses différentes facettes. Buck, inspiré du thème darwinien de la lutte pour la vie, ce chien qui retourne à la vie sauvage, malgré la rudesse et et la peur, déçu par les trahisons de la vie domestique, c'est lui, c'est Jack London. Jack London, dans sa vie et son oeuvre, incarne comme son personnage une version désenchantée, mais tellement plus charnelle, du Mowgli de Kipling. Ouvrant ce recueil de romans et récits autobiographiques, l'écrivain famélique qui lutte pour se faire reconnaître sans perdre son âme donne le La, en contestant par son apprentissage malheureux le surhomme de Nietzche. Bien sûr, Jack London connaîtra, lui, le succès, mais estimera toujours son oeuvre incomprise. Or, la quête de reconnaissance pouvait aller, pour cet homme avide de vie et d'émotion forte, jusqu'aux pensées suicidaires ... aussi, pour moi, ne parler que de Croc-blanc le concernant, c'est le tuer un peu. Merci Martin Eden. Jack London est aussi un écrivain de la mer. Lui qui mourra...
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  • andreepierrette 05/02/2014
    concerne Martin Eden, voir critique et citation
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